La fin de vie : et si on en parlait ?

Mis à jour le 20/02/2017
Vous êtes concerné(e) par la maladie grave, le handicap et/ou la dépendance, vous accompagnez un proche en fin de vie.
Ou tout simplement, vous réfléchissez à ces questions car elles sont importantes pour votre avenir ou celui de vos proches.

Le ministère des Affaires sociales et de la santé informe la population sur la loi du 2 février 2016 qui modifie les dispositions relatives à la fin de vie.

S’adressant au grand public et plus particulièrement aux 50/70 ans, la campagne a pour objectif de faire connaître les nouvelles directives et notamment la désignation de la personne de confiance.

VOS DROITS

Depuis la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, j'ai des droits qui me sont acquis, que je sois en capacité d'exprimer ma volonté ou dans l'incapacité de le faire. Ces droits ont été renforcés par la loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Ils ont été précisés par  le décret n° 2016-1066 du 3 août 2016 modifiant le code de déontologie médicale et relatif aux procédures collégiales et au recours à la sédation profonde et continue jusqu'au décès et  par le décret n° 2016-1067 du 3 août 2016 relatif aux directives anticipées .

Ces lois me permettent aussi de m'appuyer sur différentes personnes et de ne pas être seul(e) confronté(e) aux éventuelles décisions à prendre lors de ma fin de vie. Mon entourage, ma personne de confiance, mon médecin et tout le personnel qui m’entoure sont concernés. Tous peuvent être amenés à y réfléchir avec moi ou en tenant compte de mon avis, chacun ayant des rôles et des responsabilités distincts.

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LES DIRECTIVES ANTICIPÉES

Exprimer de manière anticipée mes souhaits sur ma fin de vie, c’est un droit depuis la loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie.

Ce droit a été renforcé par la loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Le décret n° 2016-1067 du 3 août 2016 précise les modalités de rédaction, de révision, de révocation et de conservation des directives anticipées. 

A travers mes directives anticipées, je peux exprimer ma volonté quant à ma fin de vie, en ce qui concerne les conditions de la poursuite, de la limitation et de l’arrêt ou du refus de traitement ou d’actes médicaux.

Pour ce faire, je peux réaliser un document écrit, daté et signé, dûment identifié par l’indication de mes noms, prénom, date et lieu de naissance, appelé « directives anticipées » dans le cas où je ne serai plus en état d’exprimer ma volonté.

Mon médecin traitant est l’interlocuteur privilégié pour m’informer sur la possibilité et les conditions de rédaction de directives anticipées.

Cela peut alors être un moment privilégié pour moi de :

  • réfléchir à mes conditions de fin de vie : à ce je souhaite ou à ce que je ne souhaite pas ;
  • dialoguer avec mon médecin, avec tout autre professionnel ou avec mon entourage ;
  • m’informer ;
  • envisager l’intérêt d’écrire des directives anticipées.

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LA PERSONNE DE CONFIANCE

Choisir ma personne de confiance, c’est un droit depuis la loi du 4 mars 2002 relative aux droits du malade et à la qualité du système de santé pour :

  •  m’accompagner dans mes démarches et lors de rendez-vous médicaux,
  •  m’aider à réfléchir et à prendre des décisions relevant de mon état de santé.

Suite aux lois du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie et du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, je peux désigner ma personne de confiance dans le but de me représenter au cas où je ne serais plus en état d’exprimer ma volonté.

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Pour plus d'informations : www.parlons-fin-de-vie.fr