Face au risque d’épizootie, l’État se prépare

Mis à jour le 08/12/2022

Face au risque « épizootie », c’est-à-dire de maladies d’élevage ou liés à la faune sauvage, l’État a élaboré des plans d’urgence contre un certain nombre d’agents infectieux affectant les animaux, intégrés au plan ORSEC départemental.

En cas d’apparition et de dissémination en France ces maladies pourraient avoir des conséquences :

  • Sur la santé publique : certaines de ces maladies sont transmissibles à l’homme ou présentent un risque de le devenir.
  • Sur la santé et protection animale : mortalités élevées, des pertes importantes liées à la gravité de la maladie et à sa très forte contagiosité.
  • Sur l’économie : leur apparition entraînerait la fermeture immédiate de tous les marchés à l’exportation concernés (animaux vivants, viandes et produits) pour une période très longue.

Ces maladies, telles que la fièvre aphteuse, les pestes aviaires, les pestes porcines, normalement absentes ou émergentes de façon saisonnière de l’Union Européenne, doivent être éradiquées immédiatement dès leur détection.

La mise en œuvre de ces plans d’urgence intervient dès le stade de la suspicion légitimée par la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP), avec la participation de plusieurs services de l’État (OBF, ONF, etc.).

Dans ce cadre, des exercices de sécurité civile type « sanitaire » sont organisés à interval régulier, comme en février dernier, avec un scénario de cas de peste porcine africaine (PPA) confirmé chez un sanglier dans une forêt de la Haute-Saône et une suspicion chez un porc domestique dans un abattoir du département.

Pour en savoir plus :

Contact :

DDETSPP de la Haute-Saône

03 84 96 17 18
detspp@haute-saone.gouv.fr