Lutte contre l'immigration irrégulière

Les services de l’État, notamment ceux de la préfecture, de la police, de la gendarmerie, de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations ainsi que de l'office français de l'immigration et de l'intégration, sont donc pleinement mobilisés dans ce sens :
- 43 éloignements ont été réalisés depuis le début de l’année contre 26 pour l’ensemble de l’année 2017. Si l’on compare la période janvier-août entre 2017 et 2018, le nombre a été multiplié par 2,7 ;
- les éloignements forcés ont été multipliés par 4 (20 contre 5) ;
- 117 mesures d’éloignement ont été prononcées (dont 33 réadmissions par la procédure de Dublin), contre 69 pour toute l’année dernière (dont 13 réadmissions par la procédure de Dublin) ;
- les retours volontaires aidés ont augmenté (x 2) ;
- les placements en rétention (x3) et les assignations à résidence (x2,5) ont augmenté ;
- priorité est donnée à l’ordre public. Il existe un système d'astreinte qui permet d'engager des procédures d'éloignement à tout moment, et davantage de contrôles sont effectués.
Cette politique a notamment permis de fluidifier l'occupation élevée des capacités d’accueil des demandeurs d’asile, malgré leur triplement depuis trois ans (70 places en 2013, 236 en 2016).
La loi pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie, qui vient d’entrer en vigueur, donnera des moyens d'agir supplémentaires.
En outre, l'arrivée importante de (présumés) mineurs non accompagnés cet été a été considérablement ralentie depuis la fin août, grâce notamment à des opérations de contrôle dans les transports en commun (notamment ferroviaires) avec l'appui de la Police aux frontières, qui vont se poursuivre. Des décisions d'éloignement sont de plus immédiatement prises pour ceux dont les tests révèlent qu'ils sont majeurs. Enfin, des investigations sont conduites pour démanteler ces filières.